Après des mois d’auditions, de déplacements et de rencontres, nous avons enfin présenté notre rapport sur l’avenir de la filière automobile ce mercredi 15 octobre en Commission des Affaires économiques.

Avec mes collègues co-rapporteurs Alain Cadec et Annick Jacquemet nous avons souhaité au travers de ce rapport tirer la sonnette d’alarme concernant cette filière fragilisée qui emploie plus de 350 000 salariés sur environ 4 000 sites en France,et qui subit depuis plusieurs années une série de chocs : crise sanitaire, pénurie de semi-conducteurs, flambée énergétique. Entre 2019 et 2024, la production nationale a chuté de 40 %, et la part française dans la production européenne ne cesse de décliner.

Le marché de la voiture électrique, censé relancer la dynamique, peine lui aussi à décoller : après un pic en 2023, la part des véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables est retombée à moins d’un quart des ventes en 2025.

Néanmoins, loin de rester dans un constat de fatalité, nous avons formulé 14 recommandations afin de redynamiser une industrie qui subit de plein la concurrence déloyale chinoise et qui doit assumer maintenant pleinement le virage de l’électrique. C’est pourquoi j’ai souhaité que soit inscrit dans le rapport le relèvement des droits de douane sur les véhicules chinois pour rétablir une concurrence équitable sur le marché européen. Nous avons aussi convenu d’un taux de contenu local européen à respecter pour les véhicules vendus en Europe. Enfin, il me semble primordial de développer un marché de l’occasion des véhicules électrique et d’encourager la production de petits véhicules électriques accessibles sur le modèle des kei cars japonaise.

Pour voir l’ensemble des recommandations et le détail du rapport, c’est ici.